Pour me rendre hier à l’Assemblée générale du Corif au parc de la Poudrerie (Sevran), j’avais décidé de rejoindre en métro le parc de la Bergère à Bobigny pour continuer à pied le long du canal de l’Ourcq. Le temps n’était pas terrible et les oiseaux étaient peu actifs. J’ai cependant fait quelques rencontres sympathiques…
Je tiens à préciser que les photos ont été prises au smartphone, ce qui explique leur qualité médiocre mais permet de souligner la faible distance de fuite des animaux illustrés!
La première surprise fut l’apparition d’une flottille de 11 Bernaches du Canada qui nageaient vigoureusement vers l’aval.
L’espèce n’est pas rare en région parisienne. En Seine-St-Denis, on y trouve des troupes qui vivent, en particulier au parc du Sausset et à la Courneuve en particulier et ces individus bougent dans la journée.
Un peu plus loin, ce fut un héron qui s’est laissé photographier sans problème.
Quand je pense que dans ma jeunesse, le héron était une espèce rare et craintive…
Le brouillard donne parfois un charme mélancolique aux paysages, même les plus urbanisés.
Ensuite ce sont des mammifères qui se sont montrés : des Ragondins, à ne pas confondre avec des Castors !
Si on ne voit pas sa queue, qui est cylindrique et non aplatie, ses belles bacchantes blanches permettent de le reconnaître.
Un peu plus loin, il y en avait un de taille respectable… et vraiment pas craintif !
En approchant de Sevran, je retrouve le lieu de nourrissage « sauvage » habituel…
Une occasion de rappeler qu’on pourra essayer n’importe quoi pour limiter les pigeons ou les corneilles, tant qu’on les nourrira, rien ne sera efficace !
Enfin, l’écluse de Sevran m’a permis de revoir un spectacle que j’affectionne : la Poule d’eau funambule… C’est un endroit qui sert aussi de reposoir à des mouettes rieuses.
J’en ai même vu une traverser l’extrémité du lac Daumesnil sur une enfilade de chaînes métalliques qui bloque l’accès aux barques.
En plus, j’ai pu noter des perruches, des cygnes, un tadorne casarca une bergeronnette des ruisseaux, quelques cormorans et à l’arrivée, le parc de la Poudrerie m’a permis de voir ou d’entendre les Pics vert, épeiche et mar, le Pigeon colombin et plein d’autres espèces…
Pour reprendre ma devise, « Pas besoin d’aller bien loin pour voir des oiseaux ! »